Koweït, les femmes, surtout les étudiantes, de plus en plus menacées

Un jeune homme est entré par effraction chez une femme irakienne
Un jeune homme est entré par effraction chez une femme irakienne

Un incident étrange a eu lieu au Koweit, dans le gouvernorat de Hawalli. C'est dans ce pays qu'un jeune homme syrien a pris d'assaut le domicile d'une jeune fille irakienne, la menaçant de mort si elle n’acceptait pas de l’épouser.

Elle a refusé de l'épouser et il a menacé de la tuer

Une jeune fille irakienne suivait ses études au Koweït. L'étudiante disposait d'un logement personnel. Un jeune homme d'origine syrienne est entré par effraction chez elle, a cassé sa porte d'entrée et l’a menacée muni d'un couteau.

En fait, le jeune homme aurait mal pris le refus de la jeune irakienne de l'épouser: dès lors, il est allé prendre d'assaut son appartement, menaçant de la tuer si leur la relation n’aboutissait pas à un mariage. Une enquête a été ouverte par la police criminelle du Koweït.

Amour et rejet

Les enquêteurs se sont déplacés sur le lieu de l’effraction et ont découvert que l’accusé avait quitté les lieux avant leur arrivée. Ils ont donc inspecté l'appartement de la jeune femme.

La jeune fille irakienne a déclaré aux policiers qu'elle avait bien eu une liaison avec le suspect syrien. Ce dernier l’avait même déjà demandée trois fois en mariage mais sa famille s’opposant à leur mariage, elle a décidé de respecter le souhait de sa famille et de mettre un terme à sa relation avec le jeune homme.

Mais l'accusé n'a pas accepté cette décision et a insisté pour l'épouser. Face à son refus, il a tenté de la faire changer d'avis en... l’agressant dans l'appartement où elle habite, avec un couteau.

Par la suite, les policiers ont pu arrêter finalement l'accusé. Lors de son interrogatoire, il a avoué son acte et a reconnu sa tentative d'agression. Il est à présent dans l'attente de son procès.

Etudiante arabe
Etudiante arabe

Un professeur d'université manipule les notes d'une fille

Certains médias koweïtiens ont rapporté que les autorités du pays avaient procédé au licenciement d'un professeur d'université, qui, après enquête, s'est montré coupable d'avoir falsifié les notes d'une étudiante. Il cherchait à lui nuire après qu'elle eût refusé de l'épouser...

Selon le journal koweïtien Al-Jarida, il y a eu un fait similaire précédemment dans cette même Université au Koweït. Le ministère public avait renvoyé un professeur d’une université technique, devant le tribunal pénal, pour falsification de documents officiels, après qu’il ait trafiqué les notes d'une de ses étudiantes. L’étudiante a déposé une plainte contre l’universitaire, dans laquelle elle a déclaré qu'il l’avait demandée en mariage. Toutefois, sa famille avait rejeté la proposition du professeur et de ce fait, son professeur, pour se venger, avait décidé de saquer l'étudiante dans ses notations. Il a infligé à la jeune femme un "zéro" dans toutes les matières académiques pour toute l'année universitaire malgré son assiduité irréprochable aux cours. Au cours de l'enquête, le professeur a nié les charges retenues contre lui, et le ministère public a décidé de le libérer sous caution. Il a toutefois été mis en examen pour falsification de documents officiels. Cette enquête est toujours en cours.

Taux de criminalité en hausse au Koweït!

Le représentant à l'Assemblée nationale, l'avocat Hisham Al-Saleh, a expliqué les conditions psychologiques dont souffre la population koweïtienne, en ce moment. Il a ainsi expliqué que la hausse du taux de criminalité et les problèmes émotionnels sont un corollaire du coronavirus qui entraîne pleurs, irritabilité, isolement, difficultés de concentration, difficultés à prendre des décisions et agressivité, in fine.

Le taux de criminalité élevé au Koweït en ce moment impacte la vie des femmes en priorité: les femmes sont davantage victimes d’agressions de la part d'hommes et tout particulièrement de la part du personnel de sécurité, des agents de police, des gendarmes, qui sont censés assurer la protection du public et représenter la loi et l'ordre. Un comble donc pour les femmes de se faire agresser par ces derniers...

Auteur :
Mis en ligne : Dimanche 12 Septembre 2021
 
Dans la même thématique