Des personnalités politiques du Liban adressent leurs vœux au peuple
Noel à Zahlé, église et sapin de Noel
A l'occasion de Noël et du Jour de l'An, des responsables libanais ont tenu à adresser un message d'espoir et de soutien à la population qui a particulièrement souffert durant l'année 2021.
Le ministre de l'Industrie George Boushekian a souhaité que l'année à venir soit une bonne année pour tous les Libanais. Il a de plus déclaré: "avec la solidarité de tout le peuple libanais, en répandant l'amour les uns envers les autres, nous pouvons nous attendre à un avenir meilleur en 2022."
Le député Salim Aoun, membre du parti "Liban fort", a souhaité à tous une bonne santé! Il a demandé "de se souvenir que Jésus-Christ est né dans une grotte dans une famille pauvre, et d'en tirer les leçons". Il a tenu à souligner qu'il est nécessaire "de ne pas désespérer face aux difficultés. Le Liban vit, et il se relèvera.".
Le député George Okeis, membre du parti "République Forte", a reconnu que "les difficultés sont très grandes, mais la volonté de surmonter cette étape difficile est plus grande, avec la conviction que le Liban, quoi qu'il ait traversé, gagnera à nouveau.", notant que " l'année écoulée a été très difficile sur le plan économique", en espérant que l'année prochaine soit plus prospère.
Naissance de Jésus-Christ
L'ancien député, Elie Maroni, a souhaité que l'année à venir soit meilleure pour les Libanais. Il estime qu'il "ne nous reste plus que la prière et la foi, car nous avons atteint le fond du gouffre, la faim, la pauvreté et l'itinérance. Nous espérons et nous croyons en Jésus! Que sa naissance signifie la naissance de la paix, de l'amour et du don."
L'ancien ministre Khalil Hrawi a souligné que Noël est une fête d'amour et d'espoir, et "nous avons besoin de l'amour et de l'espoir incarnés par la jeunesse rebelle, qui a décidé de ne pas abandonner le Liban à ceux qui ont amené le pays à cet état", appelant les jeunes de Zahlé et de la Bekaa à "être présents aux prochaines élections, afin de réaliser le rêve du Liban de le reconstruire à nouveau".
Le peuple du Liban a bien besoin de soutien et d'encouragement, mais les personnalités politiques sont vraiment cyniques de s'afficher ainsi à l'occasion d'une fête pour faire des déclarations pleines de bons sentiments quand on sait qu'ils ont tous une lourde responsabilité dans l'actuel chaos que traverse le pays. Le peuple libanais souffre, mais il ne le mérite pas, car ce sont ces gens au pouvoir depuis des décennies qui ont mal géré le pays, qui préfèrent leurs débats stériles et leurs jeux de pouvoir au fait de s'intéresser réellement à la bonne gestion du pays. Au Liban, comme ailleurs dans le monde, les coupables ne demandent jamais pardon et ne reconnaissent pas leurs erreurs. Bien que la famine touche plus de sept Libanais sur dix, ceux-là mangeront très bien lors des fêtes de fin d'année.
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