Les porte-bonheurs d'autrefois

Scarabée l'ancienne amulette égyptienne pour apporter chance et richesse
Scarabée l'ancienne amulette égyptienne pour apporter chance et richesse

Chaque civilisation a érigé son propre système de croyances et ses superstitions. Découvrez les porte-bonheur des peuples de l'Antiquité.

Egyptiens

Les anciens Egyptiens créaient des statuettes mais aussi des bijoux magiques pour voir leurs vœux se concrétiser. Ainsi, on portait autour du cou un pendentif en forme d'œil d'Horus pour favoriser l'acquisition des connaissances ou en forme de fouet d'Osiris pour favoriser la fécondité! On pensait même que les amulettes en or favorisaient la longévité et que la cornaline, cette pierre de couleur rouge-orangé symbolisant le sang d'Isis, protégeait la santé. L'amulette en forme de scarabée était particulièrement appréciée par les Egyptiens qui considéraient ce coléoptère comme le symbole du cœur, de la vie.

Babyloniens

Bien plus tard sont apparues les arts divinatoires chez des civilisations plus évoluées comme les Égyptiens et les néo-Babyloniens. Les devins de ces civilisations anciennes pensaient pouvoir interpréter des événements comme le vol des oiseaux, la forme des nuages, les entrailles d'animaux, l'aspect de l'eau ou les mouvements du serpent pour prédire l'avenir. C'est à Babylone où l'on a inventé la baguette divinatoire et les talismans. C'est en effet la civilisation néo-Babylonienne qui a, la première, écrit des incantations.

Phéniciens

Voyageurs, les Phéniciens étaient également très superstitieux. Les cargaisons de leurs navires contenaient des talismans en or et des statuettes en terre et en bronze censées les protéger notamment vis-à-vis des pirates et autres voleurs. Ils faisaient commerce à Carthage (ancienne Tunisie) et à Chypre. C'est aux Phéniciens que l'on attribue l'invention de la main censée protéger du mauvais œil El Khamssa, mot signifiant cinq en arabe, allusion aux cinq doigts de la main.

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Mis en ligne : Jeudi 26 Mai 2011
 
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