Ghada Abdel Razek est contre la vie commune sans mariage

Ghada Abdel Razek lors de l'émission de Ali Yassine
Ghada Abdel Razek lors de l'émission de Ali Yassine

L'actrice égyptienne Ghada Abdel Razek était l’invitée d’une émission télévisée présentée par l’animateur libanais Ali Yassin. A cette occasion, la star s’est exprimée au sujet de l’éventualité pour ses filles de vivre en concubinage. C'est un sujet d'actualité, très débattu en ce moment au Liban et en Egypte car de plus en plus de couples ne souhaitent plus se marier.

Comme dans de très nombreux pays civilisés, la conception de la vie conjugale en Egypte va de pair avec le mariage. Il s'agit d'un engagement pour la vie, d'une union dans laquelle les deux époux devront faire l’effort constant de maintenir une communication saine et accepter de vivre en interdépendance. Dans le cadre d'une union libre, il n’y a pas d’engagement fort ; les partenaires ne se font pas de promesses concrètes. De surcroît, leur couple n'existe pas sur le plan juridique.

Ghada ne veut pas de concubinage pour ses filles

Ghada a déclaré à propos de ses filles : "Non, je ne m'attends pas à ce qu'elles viennent me dire qu’elles veulent vivre en concubinage, pour la bonne et simple raison que je leur rappelle depuis leur enfance que cela n'est pas permis chez nous, en Egypte. J’ai élevé mes filles dans la tradition égyptienne, j’ai été très claire avec elles sur ce point !".

Ghada Abdel Razek en vacances avec l'une de ses filles
Ghada Abdel Razek en vacances avec l'une de ses filles

Le présentateur a alors questionné Ghada sur la réaction que cela susciterait chez elle, si l'une de ses filles désirait épouser un homme chrétien. La star a répondu qu’elle était issue d'une famille musulmane et que la religion musulmane interdisait à une femme musulmane d'épouser un homme chrétien. La religion musulmane se transmet aux enfants par le père, il est d'autant plus important que le futur mari soit un fidèle d'Allah.

Selon elle, un mariage avec un chrétien n’est acceptable que lorsque que le prétendant chrétien change de religion pour embrasser la religion islamique. Ghada a illustré ses propos avec une anecdote concernant sa nièce. Cette dernière a récemment épousé un jeune Italien, mais le mariage n'a été possible qu'après que le jeune homme se soit converti à l'islam "pour le bien de Dieu Tout-Puissant", a-t-elle déclaré.

Par ailleurs, l'une de ses filles avait une relation avec un danseur pratiquant la danse orientale. Ghada a exprimé son dégoût de voir un homme réaliser la danse du ventre ! Elle s'est exclamée ainsi : "Vous parlez d'un homme qui secoue le ventre ! Comme le ferait une femme ? Je ne veux pas que ma fille épouse quelqu'un qui a ce genre 'talent'. Sincèrement, je veux qu'elle trouve quelqu'un qui dispose d'autres atouts ...".

Critiques

Ainsi l'actrice égyptienne défend farouchement les traditions musulmanes et égyptiennes. Pourtant, Ghada a un parcours qui ne vient pas confirmer ses affirmations... Elle qui se targue de respecter les traditions égyptiennes et l'Islam, a divorcé plusieurs fois. La presse people égyptienne parle d'une douzaine de maris et d'un premier mariage contracté à l’âge de 16 ans. Autant de mariages impliquent autant de divorces, or le divorce n'est pas un acte à prendre à la légère...

De plus, en 2020 la "jeune célibataire", alors âgée de 49 ans, s’est fiancée avec Haitham Zenita, photographe de son état, qu'elle a fini par épouser, mais a mis fin à leur relation au bout de deux ans, sans avoir dévoilé au public les raisons de la rupture. Cette relation avec son dernier amoureux en date n'était donc pas solide.

Ghada nous pousse à nous interroger sur le sens du mariage. Cela a-t-il encore du sens d'imposer à ses filles un style de vie qu'elle n'arrive pas à respecter elle-même ? On peut se tromper une fois, être flouée ou déçue, mais 13 fois en 30 ans, cela laisse songeur. 

Enfin, Ghada est une adepte de la chirurgie esthétique. Il est évident que c'est un acte très mal vu dans l'Islam.

Respecter les traditions, sa religion, les institutions sacrées de la société, c'est très beau. Nous, on dit bravo d'y souscrire et d'en faire la promotion dans l'espace public ! Mieux vaut toutefois être en cohérence avec tout cela avant de donner des leçons aux autres et de se présenter en défenseur de belles valeurs.

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Mis en ligne : Lundi 18 Décembre 2023
 
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