La France se meurt et les Français étaient prévenus (1997-2019)

En France: La police sur ordre des élites dirigeantes massacre le peuple français
En France: La police sur ordre des élites dirigeantes massacre le peuple français

Ecrit par Jean-Pierre Mercier, vivant près de Montpellier, France.

Mesdames et Messieurs, je vous propose de revenir sur un discours de mars 1997 prononcé par Monsieur Jacques Attali au sujet de l'avenir de la France. Voici son propos dans son intégralité:

Le discours de Jacques Attali de 1997

"Que serait aujourd’hui la France, que sera- t-elle demain sans l’immigration? C’est à ces questions qu’il faut d’abord répondre, si on ne veut pas se laisser entraîner dans le jeu nauséabond de l’extrême droite. Et on ne peut le faire qu’en replaçant l’immigration dans le contexte des prochaines mutations géopolitiques où se joueront la paix et la guerre au 21eme siècle.

Que serait la France sans l’immigration? Un pays vieillissant de quarante millions d’habitants, dont le niveau de vie serait beaucoup plus bas qu’il ne l’est aujourd’hui. Les immigrés, pour la plupart issus des choix géopolitiques antérieurs de la France, lui ont en effet apporté leur travail, leurs revenus et leurs impôts. Leurs enfants, nouveaux Français, ont créé des emplois en consommant et des entreprises. Et qu’on ne parle pas légèrement des clandestins: il y a bien plus de Français travaillant au noir que d’immigrés en situation illégale. De plus, en étant accueillante, la France a conduit les autres pays à l’être aussi avec les Français, qui sont plusieurs millions à vivre à l’étranger et à y promouvoir les exportations françaises.

Au total, le statut géopolitique actuel de la France, quatrième puissance de la planète, est le résultat de sa politique d’immigration, elle-même conséquence de ses choix géopolitiques antérieurs.

Que deviendrait demain la France sans l’immigration? Dans l’avenir, on assistera à une formidable accélération des mouvements de population à la surface de la planète, retour du nomadisme. Des dizaines de millions de personnes changeront de pays chaque année. C’est là une des conséquences majeures de la victoire sans appel de la démocratie et de l’économie de marché, qui font toutes deux l’apologie de la liberté de circulation. Sauf à remettre en cause l’une et l’autre, aucun pays ne pourra plus empêcher ses ressortissants de partir et d’autres de venir.

Tout à fait à l’inverse des idées reçues, beaucoup de nations développées devront rajeunir leur population, afin de pouvoir payer les retraites et d’éviter une hausse trop rapide de leurs coûts de main-d’œuvre. Elles se livreront pour cela à une concurrence sauvage en vue d’attirer des travailleurs étrangers.

L’Europe, qui a aujourd’hui le plus faible taux de croissance de la planète, parce que sa population est la plus vieille, cherchera à attirer des jeunes venus d’ailleurs en particulier des diplômés ou des enfants en âge scolaire et à garder sa propre jeunesse, attirée ailleurs par de meilleures conditions sociales et fiscales ou par un meilleur environnement culturel. Cette concurrence sera particulièrement aiguisée par la création de la monnaie unique, qui accélérera massivement les mouvements d’entreprises et d’emplois à l’intérieur du continent.

Par ailleurs, les nouvelles technologies de l’information bouleverseront totalement la logique actuelle du travail. Avec le développement d’Internet et des nouvelles formes de télécommunication, on assistera à un développement massif du « nomadisme virtuel », dans lequel des "immigrés virtuels" travailleront de chez eux, sur écran, comme s’ils étaient en France, à des travaux de manipulation de l’information (saisie de données, comptabilité, gestion de trésorerie, etc.) pour le compte d’entreprises françaises.

Avant de décider d’une politique de l’immigration pour le 21eme siècle, il faudra donc répondre aux cinq questions suivantes :

1/ Peut-on espérer continuer à avoir de nombreux Français défendant les intérêts économiques de la France à l’étranger si les étrangers ne sont pas bienvenus en France?

Evidemment, non. Nous entrons dans un siècle nomade, et la première vertu du nomade est d’être accueillant aux étrangers, car il sait que lui aussi, un jour, sera un étranger quelque part et que l’accueil qu’il recevra dépendra largement de sa propre hospitalité. Refuser les travailleurs étrangers, présents et futurs, c’est prendre le risque de représailles. La France y perdrait beaucoup plus d’emplois qu’elle ne pourrait en gagner.

2/ Faut-il craindre pour le bien-être des Français si les étrangers affluent en France?

Bien au contraire, on peut craindre à l’inverse que le départ d’étrangers et de jeunes Français vers des lieux plus accueillants ne conduise à alourdir les cotisations de retraite, à diminuer les pensions de retraite, à éloigner massivement l’âge de la retraite. Plus la population d’un pays sera jeune, plus ce pays aura un fort marché intérieur et les moyens de financer son avenir.

3/ Vaut-il mieux avoir chez soi des immigrés virtuels ou des immigrés réels? Vaut-il mieux que la comptabilité des entreprises françaises soit tenue au Bangladesh par des immigrés virtuels ou en France par ces mêmes immigrés ? Avec les immigrés virtuels, un pays perd en même temps que l’emploi les recettes fiscales du travailleur et les recettes économiques du consommateur. Ce n’est pas la meilleure solution. On verra donc bientôt, à l’inverse des débats actuels, s’installer une concurrence des pays riches contre les pays à bas salaires pour attirer leurs travailleurs réels et lutter contre leur immigration virtuelle.

4/ La France doit-elle se contenter d’accepter sur son sol les travailleurs européens ou assumer sa dimension musulmane?

Là est sans doute la principale question masquée par ce débat, le vrai choix géopolitique. Si la France et l’Europe décidaient de s’affirmer comme un club chrétien, elles devraient se préparer à l’affrontement avec un milliard d’hommes, à une véritable "guerre de civilisations". Avec, en prime, en France, une guerre civile. Car la France, en raison de ses choix géopolitiques antérieurs, est une nation musulmane: l’islam est la religion de plus de deux millions de citoyens français et du tiers des immigrés sur son sol. Il serait donc sage de faire le choix inverse et d’assumer fièrement notre dimension musulmane, dans le strict respect de la laïcité républicaine. La France en tirerait profit dans les grandes manœuvres géostratégiques qui s’annoncent ; elle a en effet la chance d’avoir, sur son sol et parmi ses citoyens, des gens capables de servir de pont avec une civilisation majeure en pleine expansion. Il lui faudrait en particulier, en ce sens, se faire le premier avocat de l’admission de la Turquie dans l’Union européenne.

5/ Vaut-il mieux accepter des étrangers avec leur différence ou les intégrer dans la société jusqu’à en faire des citoyens?

La France se nourrit des différences qu’elle assimile et qui, en même temps, la transforment. Elle est une langue, une civilisation et un sol, pas une race. Si l’intégration culturelle pouvait se faire correctement, le nombre d’étrangers admissibles en France serait donc presque illimité. Si celle-ci était bâclée, le danger serait de voir la société française perdre son identité et devenir un lieu d’hébergement de peuples en transit. Mais à l’inverse, comme la France est heureuse de voir ses expatriés conserver leurs liens avec la mère patrie, elle devra reconnaître les mêmes droits aux étrangers qu’elle accueille. L’intégration ne saurait donc être mutilation. L’avenir sera en fait à la multi-appartenance, facteur de tolérance, et même à la multi-allégeance, facteur de démocratie. Le traité de Maastricht l’a bien compris, qui organise le vote des Européens aux élections municipales dans leurs pays de résidence.

Périssent les civilisations qui font de l’étranger un ennemi. Reste alors à savoir si la France basculera hors de l’Histoire ou si, au contraire, fidèle à son génie, elle saura se placer à l’avant-garde de la future démocratie sans frontières, sans laquelle le 21ème siècle ne serait que barbarie."

Quelques 'sur-hommes' qui nous veulent du bien (Schwab-Attali-Gates)
Quelques 'sur-hommes' qui nous veulent du bien (Schwab-Attali-Gates)

Mon analyse: "Que serait aujourd'hui la France sans les Attali et consorts?"

Voyez-vous, dans son discours manipulant à la fois la flatterie et la menace, tel un sucre et un fouet, le malin Attali essaye de dompter l'esprit sauvage français qu'il cherchait à convaincre.

Tout d'abord, ce Monsieur n'est rien d'autre qu'un prêcheur idéologique, un gourou de secte. En effet, il impose ses idées sans rien prouver, sans rien expliquer. Son postulat de départ est: la société est vieillissante, donc nous allons entrer en déficit pour payer des retraites à trop d’anciens et il n'y aura pas assez d'actifs pour se cotiser. Moi je pense que cette idée repose sur du vent, nous devrions avoir le droit de nous endetter et de vivre une dépopulation. La course folle à toujours plus de citoyens n'a aucun sens... Il est vrai que les économistes, les historiens ou les sociologues ne sont pas des scientifiques, ils n'ont pas besoin d'apporter la preuve de leurs affirmations. En revanche, ses affirmations et ses promesses d'une France merveilleuse n'engage que ceux qui y croient. 22 ans plus tard, il serait temps de se réveiller tout de même.

Son discours qui parait défendre l'immigration pour de nobles raisons humanistes et qui donne l'impression d'être du bon sens économique a pour objectif de tuer la nation, de noyer la population, de détruire l'identité du Français. Il le dit d'ailleurs: la France c'est une langue, une civilisation, et un sol. Dès lors, son explication, contradictoire à plusieurs reprises, c'est l'affirmation qu’accueillir sans assimiler c'est la bonne chose à faire. Pas important n'est-ce pas que l'étranger ne parle pas la langue, ne connaisse pas le pays et son histoire et ne partage pas les valeurs et les traditions!

Je pense que mon pays se définit par sa langue, ses traditions et son histoire. Or une immigration telle que pratiquée aujourd'hui en France n’accueille pas les étrangers pour leur apprendre ces trois piliers. On n'explique jamais à un étranger ce que nous pouvons faire en France et ce qu'il ne faut pas faire. Les gens viennent sans consigne, sans explication, sans désir, sans être accueillis. Le peuple français n'a jamais été consulté sur l'immigration, de ce fait, au vu du résultat en 2019, pas étonnant d'entendre que le peuple ne désire pas son immigration. Ce sont des choix faits par une "élite" qui écoute des "Attali" mais le peuple, lui, subit ces décisions.

Par ailleurs ses considérations sont essentiellement économiques. La culture française, son peuple, sa nation n'ont pas d'importance comparées à la guerre que nous devrions observer pour nous arracher les meilleurs profils à l'international, booster nos exportations, consommer, entreprendre, développer notre croissance économique et démographique .etc.

Je le dis surtout à nos plus jeunes, si vous aviez connu la France dans les années 70, 80 ou même 90, vous seriez étonnés de la différence d'avec la France actuelle. L’ambiance était tellement plus insouciante, plus joyeuse, plus travailleuse, plus ouverte, plus respectueuse et plus morale. Nous vivons actuellement dans le "progrès" grâce à des Amazon et aux réseaux sociaux? Pourtant cette consommation frénétique devient notre sens de la vie et ces communications sont tellement asociales, sont d'une pauvreté, d'une tristesse! Le racisme n'a jamais été aussi fort en France qu'en 2019. Le communautarisme, une plaie ailleurs: aux USA et au Brésil se développe sur notre sol. Les gens se replient sur eux-mêmes... Une véritable décadence; civilisation française, où es-tu?

Cet homme est bien connu en France car il s'affiche, depuis Mitterrand, dans l'ombre de tous les présidents de la Ve république. Ne prêtons pas trop d'importance à l'homme, c'est avant tout un porte-voix d'une intelligentsia qui s'est fait discrète mais qui devient visible. Le discours de ces hommes qui ne cachent pas leur prétendue supériorité en tout sur les 99% du reste de l'humanité a le mérite, il faut bien le reconnaître, de nous avertir de leur stratégie à long terme. Celle de bouleverser les sociétés, pays par pays, de casser les valeurs communes, de supprimer l’identité des nations, de redistribuer selon leur vision les valeurs aux choses, les sens aux mots dans une société mondiale, à la monnaie unique, gouvernée par une caste de quelques milliers d'individus trop intelligents, trop supérieurs en tout, que l'on ne saurait, nous petites gens, pouvoir critiquer et même comprendre.

Monsieur Attali et ses semblables étaient derrière Georges Pompidou, François Mitterrand, Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy, François Hollande, Emmanuel Macron: les Français ont voté pour eux et leur ont confié le destin de la France. La France se meurt et les Français étaient prévenus!

Le discours de 1997 d'Attali ne décrit pas la France de 2019. Non la plupart de ses "prédictions messianiques" n'ont pas encore eu lieu. Elles sont enclenchées mais ce n'est pas encore une pleine victoire pour le camp des "Übermensch". Le plan comme il le dit c'est une "monnaie unique" sur la planète, ses semblables comme Klaus Schwab, parlent d'un "nouvel ordre mondial" et de "transhumanisme" qui consisterait à transformer l'homme biologique en un homme augmenté par une interface homme-machine lui permettant d'être relié à un Internet semi-réel, semi-virtuel. Un monde où chacun sera heureux de vivre en cage ou en laisse, tout en se croyant libre. Un monde où l'humain sera dénaturé, dirigé par une poignée de quelques milliers de fous-furieux aux délires mégalomanes qui alièneront le reste de l'humanité et seront considérés comme des Dieux...

Le peuple français a toujours la possibilité de se réveiller et prendre conscience individuellement et collectivement de la menace, ce n'est pas trop tard. En boutant le mal insidieux qui nous ronge de l'intérieur, et qui n'est certes pas les "nouveaux Français" mais bien ces hommes de l'ombre qui décident pour nous, le Peuple Français démontrera réellement son génie.

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Mis en ligne : Mardi 3 Décembre 2019
 
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