
La chanteuse marocaine Hanane El Khader, diplômée de l’Arab Talent Discovery Program (Star Academy) a fait parler d’elle récemment, car suite à son mariage récent, elle a supprimé ses photos des réseaux sociaux.
Bien que le mariage de la jeune femme de 26 ans ait eu lieu dans le plus grand secret, la presse a dévoilé que son mari est issu d’un milieu modeste et qu’il désirait à la fois célébrer leur mariage dans la plus grande discrétion, mais aussi à présent que sa femme fasse preuve de pudeur.
Une émission de radio (Medi 1) avait invité Hanane à discuter de la fermeture de ses comptes de réseaux sociaux dans une émission nommée "Hashtag Our Information", mais le mari de Hanane a refusé qu’elle y participe.
Ainsi nous voyons l'artiste marocaine Hanan Al-Khader porter le hijab depuis son mariage et supprimer toutes ses photos des réseaux sociaux (Twitter, Facebook et Instagram) sur lesquels elle avait publié de très nombreuses images de son visage très maquillé et de son corps dans des habits et postures diverses.
Cette nouvelle a été répandue après les entretiens de Jawad Qanana, un maquilleur, et Maya, une présentatrice télé au sujet de certaines femmes qui portent le voile mais dévoilent leurs charmes sur les sites de réseaux sociaux.
Qanana a déclaré que "le voile est par essence symbole de pudeur, et il n'est pas juste pour une femme qui porte le voile de publier des photos et vidéos de sa personne sur les réseaux sociaux, car cela provoque l'excitation".
Une histoire désormais banale dans les pays arabes : Avant leur mariage, les jeunes femmes s’exposent sans tabous sur Internet et une fois mariées elles développent une certaine pudeur. Les expositions passées de leurs corps deviennent alors une gêne qu’il faut cacher voire effacer.
Une manière de concilier l’attirance pour le monde occidental, réservé aux jeunes sans engagement, et un retour à un mode de vie plus traditionnel lorsque les personnes s’engagent dans le mariage.
Il est à noter que certains militants affirment que les hommes marocains sont les plus 'tolérants' et les plus 'modernes' des hommes du Maghreb mais force est de constater qu’il n’en est rien.